13 déc. 2013

Ateliers sensoriels d'automne...




Un automne....



haut en couleurs...


Inspiration...

 

Les éléments récoltés lors d'une promenade en forêt...

  
Les activités de tri...


Une comptine:

Une feuille d'automne,
ça tombe, ça tombe,
Une feuille d'automne 
ça tombé évidemment!
Beaucoup d'feuilles rouges
nous on veut qu'ça bouge
Un peu d'feuilles vertes pour y faire des pirouettes!



Activité de transvasement avec les marrons:

Dans un premier temps, nous avons proposé les marrons avec des contenants ( petit pot, casserole, boîte à oeuf) , puis dans un second temps, nous avons proposé différents outils pour mettre les marrons dans les contenants: spatule, pinces, etc..









1 commentaire:

  1. Pensées d’automne.

    Il est plutôt rassurant de ne point aller à contresens de la nature et des saisons, mouvements en harmonie intimes les uns avec les autres, saisons qui nous confient que rien n’est vraiment acquis et que tout est à faire et refaire.

    Que tout est progression. L’arbre qui perd ses feuilles en automne s’en grandira encore un peu plus dès la saison prochaine.

    Il est bon dans ce sens, dans l’appropriation du temps que nous offre les saisons, que l’enfant comprenne qu’il vit un état où rien n’est accompli où l’essentiel reste à faire et où tout est possible puisque, disposant de l’aptitude à acquérir des aptitudes, il est naturellement pour lui-même créatif et en devenir. Là, et pas ailleurs, tout se joue et si l’enfant peut suivre des esprits inventifs faisant assaut d’originalité et d’ingéniosité, vivre dans un environnement où l’insolite devient la règle et l’inattendu l’habituel, si l’on peut le protéger un peu du monde soumis à la résignation, aux normes, à l’uniformité, au grégarisme conformiste de certaines conventions et à la monotonie, là l’enfant devient créateur. Il se crée et devient lui-même. Il est en quelque sorte son « œuvre » qui est l’aboutissement d’un long travail d’élaboration dont nous sommes, en partie, non responsables mais acteurs.

    Faut-il souligner avec force l’importance de satisfaire le besoin de cette liberté de découverte créatrice dans une communication véritable entre professionnels et l’enfant. Ce qui est en jeu est la réalisation du soi par lui-même (soi par soi) et son épanouissement. La liberté d’expression créatrice, dans ses modalités et ses contenus, est à cet égard aussi indispensable à la santé mentale que l’air, la nourriture peuvent l’être à sa santé physique. L’activité créatrice est alors un besoin biologique, de développement, tout entière tendue vers la construction de soi.

    RépondreSupprimer