Je blague, je ne vais pas te passer en revue tous les pédagogues, néanmoins j'aime bien revoir de leur côté pour retrouver du sens à ma pratique qui me semble un peu ''engluée'' dans le quotidien quelque fois!
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Bref, avec les beaux jours, place à la nature! eh oui dans notre école à BZ on a la chance d'avoir un bel espace extérieur! alors on observe, on touche,on expérimente...
on découvre les ptites bêtes de la cour de récré, on jardine...
La classe est dehors, et notre cour est l'atelier où les enfants agissent !
on découvre les ptites bêtes de la cour de récré, on jardine...
La classe est dehors, et notre cour est l'atelier où les enfants agissent !
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''La nature met l'enfant en situation de découverte et lui permet de prendre conscience de son identité.'' |
Alors dans la cour les enfants ont observé les gendarmes, de leur nom scientifique: les pyrocores!
Ensuite on a fait des croquis de nos observations! eh oui!
Enfin, on a fait entrer les pyrocores dans la classe!
"Avant le pyrocore il est parti dans un trou."(Sofien)
''Le pyrocore il marche avec ses pattes.'' ( Sarah)
A suivre, les photos du vivarium dans la classe ;-)
Les albums:
Nous nous sommes aussi occupé de notre potager...
Nettoyer....
Retourner la terre!
Rendre les enfants attentifs à leur environnement même si celui-ci est fait de barres d'immeubles, de voitures brûlées, et de pisse dans l'escalier, c'est possible oui!!!
Il n'y a pas qu'à la campagne que l'on trouve ''une mine inépuisable de sujets susceptibles de le faire réfléchir, parler...''
C'est aussi en ce sens que l'on lutte contre les inégalités sociales non?
D'ailleurs j'ai une question :
Quelle corrélation existe t-il entre la spatialisation des inégalités sociales et celles des inégalités écologiques?
LOOOOOOL
à suivre...
« Je sais grâce à la théorie, mais je sens grâce à la pratique » (J.Korczak)
RépondreSupprimerParlons-en des pédagogues et de l’éducation nouvelle ! Plus que jamais. D’en faire référence ne dévalue en rien les pratiques. Elles en sont au contraire revalorisées quand le quotidien, qui fourmille d’habitudes engourdissantes, nous apparaît moins rayonnant. Nous avons tout à apprendre des grands pédagogues, tout à mettre en œuvre dans nos pratiques, tout à expérimenter. C’est bien cette expérimentation-là, par les expériences pédagogiques répétées et pourquoi pas subjectives, qui nous offre des données nouvelles qui nous permettent de ne pas se situer dans l’immuabilité des situations professionnelles. Fraternisons donc avec la théorie pour mieux ressentir la vérité du présent, là et maintenant.
Leïla nous donne des devoirs de philo à faire à la maison maintenant… ?
Bref, je ne sais pas si je vais pouvoir répondre à cette question majeure entre inégalités sociales et écologie…
Mais constatons dans la réflexion commune que quand on parle des problèmes sociaux, de l’exclusion, des inégalités sociales des espaces sont spontanément raccordés, comme cités, banlieue, quartiers renforcés par des images telles que béton, dégradations, concentration…Cela conforte la spatialisation des problèmes d’inégalités sociales interdisant inconsciemment en quelque sorte toute autre écologie de vie.
Il est clairement identifié que les différences sociales appuient l’inégalité d’accès à une écologie environnementale et de ce fait à une autre qualité du cadre de vie. Il est absolument évident que celui-ci à des corollaires directs avec notre intégration sociale mais aussi avec le rapport que nous avons avec l’écologie du vivant, sa connaissance et sa préservation.
Donc un potager à l’école de BZ (…) est une autre expérimentation et une appropriation de la pré-conscience écologique, donc une avancée vers la réduction de certaines formes d’inégalités. Un pas…de souris. Mais un pas tout de même !